COVID : Point de situation au 24 février 2021

POINT D'INFORMATION DU 24 FÉVRIER 2021


Situation sanitaire départementale

 

Sur la période du 13 au 19 février, le taux d’incidence dans l’Oise (259) est en augmentation significative (+18 %) par rapport à la semaine d’analyse précédente (220), et passe au-dessus du seuil d’alerte maximale de 250 cas/100 000 habitants.

Le taux de positivité (9 %) est en augmentation (+2 points) alors que le taux de dépistage reste stable.

A l’échelle infra-départementale, sur la période d’analyse, le taux d’incidence sur la Communauté d’agglomération de Creil Sud Oise est en progression constante depuis plusieurs semaines et dépasse maintenant les 400 cas/100 000 habitants (447 cas). Les taux sont aussi en progression dans les EPCI voisins (CC des Pays d’Oise et d’Halatte, de Thelloise et de l’Aire Cantilienne), de même que sur l’arrondissement de Clermont (en particulier CC du Liancourtois et du Plateau Picard). Sur l’arrondissement de Compiègne, ces taux restent à un niveau élevé.

Cette situation conduit la préfète à donner pour consigne aux forces de sécurité intérieure d'intensifier encore davantage les contrôles en journée et en nuit du respect des règles sanitaires, et à poursuivre les fermetures d'établissements qui violent manifestement la réglementation sanitaire en vigueur.

 

  • Dynamique de l’épidémie

Taux d’incidence (nbre de cas pour 100 000 hab)/7 jours (chiffre départemental) au 18/02 : 249,3 contre 218 contre le 11/02 (moyenne HdF : 281,4 /moyenne nationale : 197,1)

Taux d’incidence des +65 ans (nbre de cas pour 100 000 hab/sur 7 jours glissants (chiffre départemental) au 19/02 : 147 contre 167 le 12/02 (moyenne HdF : 264)

Taux de positivité des tests/7 jours (chiffre régional) : 7,7% contre 7% le 11/02 // moyenne nationale : 6,3%

R effectif (nbre de personnes contaminées par chaque malade) (chiffre régional) au 21/02 : 1,08 contre 1,05 le 15/02 (orange) / 0,93 pour la moyenne nationale

 

  • Prépondérance des variants dans les territoires les plus touchés

CA Creil Sud Oise : taux Anglais = 45% / taux Sud-africain-Brésil = 3%

CC Liancourtois : taux Anglais = 52% / taux Sud-africain-Brésil = 4%

CC des Pays d’Oise et d’Halatte : taux Anglais = 49% / taux Sud-africain-Brésil = 10%

CC du Clermontois : taux Anglais = 47% / taux Sud-africain-Brésil = 3%

CC de l’Aire Cantilienne : taux Anglais = 54% / taux Sud-africain-Brésil = 1%

 

  • Situation des hôpitaux

 La situation des hôpitaux isariens est très tendue.

Toutes les interventions chirurgicales sont déprogrammées au GHPSO. Seuls sont pris en charge l’oncologie et le post urgences.

8 lits vont être ouverts sur le CHI de Compiègne Noyon pour faire face aux prises en charge Covid.

La situation est un peu moins tendue sur le CH de Beauvais, qui absorbe cependant les patients des secteurs de Creil principalement et Compiègne.


Taux d’occupation en réa COVID (chiffre régional) : 53,09% contre 52,90% le 18/02

Taux d’occupation (total) en réanimation (chiffre régional) : 90% contre 89% le 18/02

Nombre d'hospitalisations conventionnelles - patients COVID (chiffre départemental) : (-2) 184

Nombre de patients en réanimation pour COVID (chiffre départemental) : (-4) 37

 

  • Décès

Nombre de décès COVID en établissement de soins (chiffre départemental) : (+20) 924 (depuis le début de l’épidémie)

Nombre de décès COVID en EHPAD (chiffre départemental) : (+1) 244 (depuis le début de l’épidémie)

 

  • Dépistages programmés

Hotel ‘N de Fleurines le 19/02 (25 adultes / 25 enfants)


Médiateurs Lutte Anti-COVID (LAC) : Estrées Saint-Denis le 24, Liancourt le 25, Clermont le 26 février

La demande de dépistage avec médiateurs de lutte anti-covid peut s'effectuer directement auprès de l'ARS.

 

  • La situation épidémiologique à l’échelle des EPCI

Vous trouverez ci-après le tableau relatif à la situation épidémiologique à l’échelle des EPCI, élaborée par Santé publique France (période d’analyse du 13 février au 19 février)

Enfin, vous trouverez ci-joint les indicateurs clés de la situation COVID-19 en région Hauts-de-France.

Suivi de la vaccination

 

La région des Hauts de France doit recevoir 194 220 doses de vaccin Pfizer au mois de mars, dont environ 7 000 doses sont destinées à l’Oise.

Le nombre de personnes vaccinées dans les Hauts-de-France et dans l’Oise continue de progresser.
105 234 personnes ont été vaccinées (2 injections) dans les Hauts de France, pour un total de 289 471 injections.
Dans l’Oise, 12 327 personnes ont été vaccinées avec les deux injections, pour un total de 34 200 injections.

 

Injections réalisées depuis le début de la campagne au mardi 23 février 2021 (tous vaccins confondus)

 

1ères injections

Secondes injections

Total injections

Nord

80 614

45 255

125 869

Pas-de-Calais

39 862

23 883

63 745

Somme

22 205

12 114

34 319

Oise

21 873

12 327

34 200

Aisne

19 683

11 655

31 338

Hauts-de-France

184 237

105 234

289 471

Source : VAC SI, données de l’Assurance maladie

 

 

Allongement de la durée d’isolement

 

Compte-tenu de la progression de la diffusion des variantes du SARS-CoV2 sur le territoire national, une adaptation de la stratégie de freinage a été rendue nécessaire pour renforcer les mesures d’isolement et de quarantaine pour les cas et les personnes contacts à risque. Afin de disposer de mesures adaptées aux risques mais aussi simples et facilement compréhensibles par tous, il a été décidé lors du Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) du 17 février 2021 une harmonisation des durées d’isolement et de quarantaine, quel que soit le virus du SARS-CoV2 considéré. Cette harmonisation a été annoncée par le Ministre des Solidarités et de la Santé le 18 février 2021.

La nouvelle doctrine est la suivante :

1/ Evolution de la durée d’isolement à 10 jours pour tous les cas confirmés et probables

La durée d’isolement des cas confirmés ou probables de SARS-CoV2 est harmonisée à 10 jours qu’il s’agisse du virus sauvage ou des variantes dites « britannique », « sud-africaine » et « brésilienne ».

L’isolement des cas confirmés ou probables symptomatiques est ainsi allongé pour tous à 10 jours pleins à partir de la date de début des symptômes avec absence de fièvre au 10ème jour (si le cas reste fébrile, l’isolement doit être maintenu pendant 48h après la disparition de cette fièvre).

Pour les cas confirmés asymptomatiques, l’isolement est compté à partir du jour du premier prélèvement positif (test antigénique ou RT-PCR) pour une durée de 10 jours pleins également. En cas de survenue de symptômes évocateurs de la Covid-19, la période d’isolement devra être rallongée de 10 jours à partir de la date d’apparition des symptômes.

La fin de l’isolement doit s’accompagner du port rigoureux du masque chirurgical ou grand public de filtration supérieure à 90% et du strict respect des mesures barrière et de la distanciation physique durant les 7 jours suivant la levée de l’isolement, en évitant les personnes à risque de forme grave de Covid19, et en favorisant dans la mesure du possible le télétravail.

2/ Evolution de la durée de la quarantaine pour les personnes contacts à risque d’un cas confirmé ou probable de Covid19

La durée de la quarantaine pour les contacts à risque reste à 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé ou probable qu’il s’agisse du virus sauvage ou des variantes.

Pour tous les contacts à risque, un test antigénique est réalisé immédiatement après évaluation du risque (test à J0) afin de détecter rapidement toute chaine de contamination supplémentaire.

Un résultat négatif ne lève pas la mesure de quarantaine, qui prend fin en cas de résultat de test négatif (Tag ou RT-PCR) réalisé à J7 du dernier contact avec le cas confirmé (et donc jusqu’à J17 pour les contacts à risque du foyer) et en l’absence de symptômes évocateurs de la Covid-19.

Les contacts à risque sont invités à informer les personnes avec qui elles ont été en contact à risque depuis leur dernière exposition à risque avec le cas index (contact warning de seconde génération).

La fin de la quarantaine doit s’accompagner par le port rigoureux du masque chirurgical ou grand public de filtration supérieure à 90% et le respect strict des mesures barrières et de la distanciation physique durant les 7 jours suivant la levée de la mesure, en évitant les personnes à risque de forme grave de Covid-19, et en favorisant dans la mesure du possible le télétravail.

                                                                            
Autorisation des tests salivaires

Dans un avis du 11 février, la Haute Autorité de santé autorise les tests RT-PCR salivaires de détection de la Covid-19 pour les personnes sans symptômes, ce qui permet d’élargir leur usage qui était jusqu’alors réservé à des cas bien spécifiques.

Le déploiement de ces tests sera destiné en priorité aux publics pour lesquels le prélèvement nasopharyngé est difficile ou impossible, et pour des dépistages itératifs dans des milieux fermés. Il sera ainsi prochainement utilisé dans les écoles puis dans les collèges, lycées et universités, mais également auprès des personnes en situation de handicap.

S'agissant de la fiabilité de ces tests, la Haute Autorité de Santé a confirmé la bonne sensibilité des tests PCR salivaires. La sensibilité de ces tests est estimée à 85%, ce qui est légèrement inférieur (3% à 11%) à celle des tests PCR qui utilisent le prélèvement nasopharyngé.