COVID : Point de situation au 21 juillet 2021

POINT D'INFORMATION AU 21 JUILLET 2021

Situation sanitaire départementale

Le gouvernement a annoncé l’entrée du pays dans la quatrième vague de l’épidémie de Covid-19 au vu de l’augmentation exponentielle des contaminations. Le taux d’incidence au niveau national est de 75 cas pour 100 000 habitants.

 

 

Bien que n’étant pas encore aussi élevé au niveau régional, le taux d’incidence y est en constante augmentation (33 dans la semaine du 10 au 16 contre 21 pour la semaine précédente). Il est légèrement plus élevé dans l’Oise, où il s’élève à 34 pour 100 000 habitants (contre 23 la semaine précédente). Toujours dans le département, quatre EPCI présentent une situation particulièrement préoccupante, avec un TI supérieur à 40 (ACSO, Plaine d’Estrées, Senlis-Sud-Oise et le Liancourtois).

Ces taux d’incidence sont d’autant plus préoccupant que la progression du variant delta se poursuit. Celui-ci est largement majoritaire, représentant 85,5 % des tests PCR criblés dans les Hauts-de-France.

 

Suivi de la vaccination

Des projections réalisées par l’Institut Pasteur montrent que les pics des contaminations et des admissions en hôpital pourront être fortement ralentis et contenus par une vaccination massive de la population.  Au 20 juillet 2021, la région Hauts-de-France a dépassé la barre des 5 000 000 d’injections. L’Oise a réalisé 718 826 injections, dont 299 748 deuxièmes injections.



 

L’Oise accuse toutefois un retard vaccinal important à la mi-juillet. L’intensification des opérations de vaccinations est largement moins importante dans notre département que dans le reste de la région des Hauts-de-France : alors qu’au niveau régional, on note entre le 19 et le 25 juillet une augmentation de 63 % du nombre de premières injections, cette progression ne s’élève qu’à 44 % dans l’Oise. Le département est ainsi le plus à la traîne de la région.

 

La couverture vaccinale est particulièrement préoccupante parmi les 15-29 ans, population avec le plus grand risque de contamination, et parmi les 55-64 ans, encore trop peu vaccinés et dont le risque de développer une forme grave est fort. Outre ces populations, les personnes les plus fragiles (pathologies lourdes ou chroniques, obésité, troubles psychiques) doivent bénéficier d’un accompagnement renforcé.

Pour ce faire, la mobilisation de chacun est essentielle. Les professionnels de santé pourront notamment intensifier leurs actions de sensibilisation et d’information des patients (affichage, information orale) pour promouvoir la vaccination, notamment auprès des publics cibles. Ils pourront mettre en avant l’utilisation de doses de Pfizer par les professionnels libéraux.